Avec la distinction porphyrienne entre l΄être et l΄étant s΄effectue une interprétation de la notion d΄Un comme l΄Un purement Un du Parménide et comme l΄Étant (l΄Un qui est, Un=Dieu). Son discours renferme beaucoup d΄idées nouvelles sur la triade être-vie-pensée et sur l΄immanence des intelligibles: l΄intellect est ensemencé comme pouvoir et acte. L΄être est double: le premier préexiste à l΄Étant, le second est produit pour l΄Un (l΄idée de l΄Étant) comme une action ordonnatrice par sa seule existence. Il peut contenir pouvoirs et catégories fertiles. Le pur être est indivisible et impénétrable: il se multiplie comme indivisible par l΄action propre et il réfléchit les images de la véritable justice. L΄esprit contemple les mystères de la religion pourquoi il se recueille en silence. L΄âme descend du père et doit retourner à l΄Un. La dyarchie indéterminée domine sur les choses comme «scandale de schisme de la raison», mais l΄identité (l΄esprit) a dominé l΄altérité (comme une semence). L΄Un a octroyé un privilège: l΄expérience de l΄union de l΄âme avec l΄Un. La nature matérielle se soumet aux lois. La multiplicité «décrit» l΄Un; la supériorité et le manque sont autant que les êtres: les variations de l΄augmentation et de la réduction, de la solidité et de l΄amélioration de l΄âme, le changement, la privation de la liberté, la durée limitée de la forme engagée dans la matière; l΄existence réelle des autres genres; il «cassage» de la puissance; la dissonance entre l΄activité et la passivité; le monde bigarré d΄images et de sens; l΄utopie de la raison incomplète dans la perspective de la distinction entre l΄essence et l΄existence; la participation «bifendue»; l΄abstinence comme contrôle de l΄activité pratique; le dessin divin aux contours précis; les manques produisent les relations; le manque signifie séquence. L΄inclination de l΄âme exprime: (a) l΄absence de Dieu in sé; Dieu se trouve partout mais à nulle parte; (b) la nature besoigneuse; (c) la conscience d΄un sujet qui exerce sa liberté. L΄inclination ne manque pas de son objet considéré comme structure essentielle. Les êtres qui se sont unis, meurent, mais la narure partielle est immortelle.