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Dans cet article l'auteur affirme que la mondialisation n'a historiquement été engendrée et conduite que par une fraction minoritaire des populations du monde, toujours par sa partie économiquement la plus avancée et développée. Elle n'a jamais dépendu de façon autonome et volontariste de la majorité de l'humanité, pas plus aujourd'hui que dans les siècles passés, ni ne lui a significativement bénéficié, alors que ses conséquences défavorables ont toujours pu néanmoins l'affecter directement ou indirectement sous de nombreuses formes et par de nombreux canaux. C'est pourquoi le concept de mondialisation est devenu un sujet de réflexion, d'étude et de discussion pour les économistes contemporains. Pourtant le monisme du concept de mondialisation, après la chute du communisme, ne doit pas conduire à la fausse vision d'un monde économiquement unitaire. En conclusion, l'auteur souligne le caractère contingent du concept de mondialisation, qui exige une analyse au cas par cas et ne permet pas de tirer des conclusions générales prédéterminées des conséquences à attendre de la seule extension géographique et sectorielle du domaine de la mondialisation économique.
University of Macedonia, Economic and Social Sciences
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