Vassiliki N. Vlyssidou Réactions à la politique occidentale de Basile Ier et formation d'un nouveau haut commadement de l'armée Pendant la première décennie de son règne (867-877) Basile Ier a mené à bon terme une politique étrangère orientée surtout vers l'Occident, sans toutefois pouvoir mater les réactions oppositionelles du haut commadement militaire byzantin. Sûr depuis la légitimation de son intervention armée en Italie méridionale (871), l'empereur, ayant toujours les mêmes buts politiques, tâche de former des gens qui soutiendraient les nouvelles orientations idéologiques et les aspirations politiques. Ce seraient ces gens à qui serait confié le commandement des armées et de la flotte. Ainsi se déclenche dans les rangs de l'armée et de la flotte une lutte tantôt sourde, tantôt ouverte, entre les partisans de Basile Ier et de son programme politique d'un côté et les officiers oppositionnels de l'autre, qui ne sont point incapables ni traîtres, comme laissent croire les sources historiographiques de la dynastie macédonienne. La source dans laquelle se manifeste la lutte intestine entre officiers byzantins est, selon l'avis de l'auteur, Génésios. Le haut commandement militaire byzantin est constamment renouvelé jusqu'à la fin du règne de Basile Ier, pendant que la nouvelle reconquête de l'Occident acquiert des bases solides, grâce à Nicéphore Phocas l'Ancien, partisan acharné de Basile Ier!
(EL)
Vassiliki N. Vlyssidou Réactions à la politique occidentale de Basile Ier et formation d'un nouveau haut commadement de l'armée Pendant la première décennie de son règne (867-877) Basile Ier a mené à bon terme une politique étrangère orientée surtout vers l'Occident, sans toutefois pouvoir mater les réactions oppositionelles du haut commadement militaire byzantin. Sûr depuis la légitimation de son intervention armée en Italie méridionale (871), l'empereur, ayant toujours les mêmes buts politiques, tâche de former des gens qui soutiendraient les nouvelles orientations idéologiques et les aspirations politiques. Ce seraient ces gens à qui serait confié le commandement des armées et de la flotte. Ainsi se déclenche dans les rangs de l'armée et de la flotte une lutte tantôt sourde, tantôt ouverte, entre les partisans de Basile Ier et de son programme politique d'un côté et les officiers oppositionnels de l'autre, qui ne sont point incapables ni traîtres, comme laissent croire les sources historiographiques de la dynastie macédonienne. La source dans laquelle se manifeste la lutte intestine entre officiers byzantins est, selon l'avis de l'auteur, Génésios. Le haut commandement militaire byzantin est constamment renouvelé jusqu'à la fin du règne de Basile Ier, pendant que la nouvelle reconquête de l'Occident acquiert des bases solides, grâce à Nicéphore Phocas l'Ancien, partisan acharné de Basile Ier!
(EN)